Optimiser le réseau de bornes
publiques de recharge

En 2024, toutes les communes françaises devront compter 5% de places de parking avec bornes de recharge de voitures électriques. Loin de constituer une contrainte réglementaire punitive, cette mesure est en réalité source de nombreuses opportunités. Outre les retombées économiques, elle peut contribuer à améliorer l’empreinte écologique et la vie sociale des collectivités. M@Air vous explique pourquoi et vous présente sa solution pour optimiser la répartition des bornes dans votre commune.

L’obligation d’installer des bornes pour les voitures électriques : une aubaine pour les communes

L’intérêt écologique

Il va sans dire que le premier avantage de cette mesure est écologique. Il s’agit de donner demain à tout citoyen la possibilité de charger un véhicule électrique aussi facilement que de faire le plein d’une véhicule thermique aujourd’hui. À long terme, cela devrait encourager l’usage de la voiture électrique ou hybride sur les courtes distances comme sur les longues.

Des retombées économiques positives

Se charger en courant électrique revient trois à quatre fois moins cher au km que de passer à la pompe. Les collectivités ont donc tout intérêt à simplifier la recharge des voitures électriques pour leurs concitoyens. C’est aussi bon pour la planète que pour leur pouvoir d’achat !

Par ailleurs, les bornes ont des effets positifs sur l’attractivité des territoires. Ainsi, les commerces qui disposent de prises près de leurs locaux tendent à voir leur fréquentation augmenter. Une croissance similaire est observable lorsque des parkings à vélos sont aménagés près de commerces.

Des aides prévues pour la planification des bornes de recharge

Plusieurs aides sont prévues pour aider les collectivités à déployer un réseau de prises pour voitures électriques. Le dispositif principal est la prime ADVENIR délivrée par l’ADEME. Celle-ci couvre jusqu’à 40% du coût d’installation des bornes, avec un plafond fixé à 2 160 € par borne.

© MICHAEL FLIPPO, ADOBE STOCK

L’importance d’une répartition planifiée des bornes de recharge de voitures électriques

Rendre la mobilité bas carbone accessible à tous

Le premier enjeu d’une répartition planifiée des bornes de voitures électriques est la nécessité de contribuer à une plus grande égalité d’accès à l’électromobilité. Selon l’ADEME, de grandes disparités existent dans les pratiques de recharge en fonction du type d’habitat : 90% des habitants de maisons individuelles rechargent leurs véhicules chez eux, contre seulement 54% des habitants d’immeubles. Il s’agit donc de cibler en priorité les parkings situés dans les quartiers comprenant majoritairement des immeubles, notamment les quartiers de logements sociaux.

Les risques liés à une mauvaise planification

Il ne suffit pas d’installer des prises pour les voitures électriques pour voir du jour au lendemain le nombre de voitures électriques grimper en flèche. Une planification arbitraire risque de freiner la transition vers la mobilité décarbonée sur un territoire. En effet, si on suit à l’aveugle la directive des 5% de places pour voitures électrique par parking, on court le risque d’en installer trop à certains endroits et pas assez à d’autres au regard des besoins effectifs.

Un autre risque est celui lié aux prix de l’électricité utilisée pour charger les véhicules, qui varient de manière significative d’un fournisseur à l’autre. Les collectivités doivent donc veiller à sélectionner des fournisseurs qui restent abordables pour les usagers.

 

La solution M@Air : des bornes abordables qui répondent aux besoins réels des usagers

Investissement minime, répartition optimisée

La solution proposée par M@Air s’appuie sur deux piliers :

1. Réduire au maximum l’investissement de départ dans les bornes de voitures électriques en optant pour des bornes “durables” de 3,7 kW/h au lieu des bornes “rapides” de 22 kW/h. Le coût total des premières s’élève à 250 € par prise contre environ 1000 € pour les secondes.

Ce choix se fonde sur la réalité de la vie quotidienne des usagers, où la voiture reste, en général, immobilisée 90% du temps. Or, une borne de 3,7 kW/h permet de recharger une Zoé en 2 heures pour 40 km d’autonomie. L’usager pourra donc recharger suffisamment sa batterie durant la nuit sur le parking public le plus proche de chez lui. S’il a la possibilité de se charger sur son lieu de travail, il pourra compléter le chargement de sa batterie au cour de la journée pour son trajet retour, si nécessaire.

2. Répartir les prises pour voitures électriques de manière optimisée en prenant en compte la réalité d’un territoire : les quartiers à majorité d’immeubles, la couverture en transports en commun, les bassins d’emplois présents, etc. afin d’en maximiser l’usage.

« Même si [le réseau de bornes de voitures électriques] présente un taux de croissance important (+49% en un an), le manque perçu de bornes de recharge sur le territoire reste un frein majeur au déploiement de l’électro-mobilité. » (Avis de l’ADEME octobre 2022) « Démocratiser la voiture électrique passe par un maillage de recharge équilibré et accessible à tous. » (Idem)

 
En pratique : L’électromobilité accessible à tous

Prenons le cas d’une commune de 30 000 habitants de l’ouest de l’Île-de-France qui a fait appel à nous. Dans le cadre de notre étude, nous avons mené deux simulations de répartition. D’un côté, une répartition purement arithmétique : 5% de bornes dans chaque parking. De l’autre, une répartition fondée sur une analyse scientifique de la réalité du territoire. Nous avons ainsi croisé de nombreuses données démographiques et socio-économiques, tout en prenant compte la géographie de la ville.

Les résultats sont sans appel. Le premier scénario conduirait à un manque de places dans tous les parkings, sauf un où on en trouverait 22 de trop. Dans le second scénario, en revanche, nous sommes parvenus à répartir les places en nombres suffisants pour répondre aux besoins des habitants.

En termes de coûts, la différence est également nette pour la commune. Une répartition non optimisée aurait nécessité un investissement de 400 000 €. En suivant notre scénario optimisé, la commune n’aura à dépenser que 200 000 € environ.

On l’a vu, choisir le mauvais prestataire peut entraîner des dépenses excessives et inutiles pour une collectivité. De surcroît, les bornes de recharge de voitures électriques rapides (>22kW/h), plus séduisantes de prime abord pour le consommateur sont moins sobres en énergie. Le choix de ces bornes, plutôt que celui des bornes “durables” (3,7 kW/h), peut donc, à terme, avoir un impact écologique plus lourd.

Il est donc préférable de se tourner vers un acteur comme M@Air. Nous prenons en charge la planification des bornes et accompagnons les communes dans leur installation de A à Z. Cela passe, bien sûr, par la sélection de prestataires de qualité pour l’installation et l’alimentation en électricité des bornes. Nous veillons à ce que les tarifs soient adaptés aux ressources des collectivités.

Vous représentez une commune, une EPCI ou une métropole ? M@Air vous accompagne dans la répartition et l’installation de vos bornes de recharge de voitures électriques. Contactez-nous afin de nous indiquer votre appel d’offre en cours. Nous reviendrons vers vous au plus vite afin de poser ensemble les bases de votre projet.

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